Je suis grosse, et pour plus longtemps que je ne veux l’admettre, j’ai suivi les « règles » de la mode qui m’ont été présentées comme étant absolues, qu’on ne peut jamais briser. Je me suis tenue loin des imprimés, je ne portais jamais de blanc, et par-dessus tout, je n’osais jamais la robe courte, parce que la société m’avait fait croire que mes jambes rondes et inégales n’étaient pas dignes d’intérêt.
Même dans la chaleur humide et suffocante de l’été, je couvrais mes jambes, trop effrayée de me permettre le confort de sentir un petit vent de fraîcheur derrière mes genoux. Pourquoi ça? Tout ça à cause des idées préconçues ridicules disant que les femmes taille plus doivent cacher leurs jambes?
L’idée selon laquelle nous devons adhérer à un ensemble de règles est non seulement fausse, mais peut aussi être incroyablement destructrice. J’ai grandi en croyant faussement que parce que j’étais grosse, je n’avais pas le droit de montrer mes jambes, même si je souhaitais pouvoir le faire.
C’est lorsque j’ai fait le constat que ces « règles » n’étaient en fait que l’oeuvre d’une société bien décidée à garder les femmes taille plus opprimées que j’ai enfin compris que personne n’a le droit de me dire comment je devrais habiller mon propre corps sauf moi.
Donc maintenant, j’ose l’ourlet court en tout temps! J’exhibe fièrement mes belles et grosses jambes! Je rock les shorts, les jupes et même les chandails en robes, comme cette fabuleuse tunique de la collection mblm par Tess Holliday!
Armée d’amour pour soi, d’une paire de bottes noires de combat et d’un foulard dans les cheveux, je suis prête à m’attaquer à toutes ces règles qui sont faites pour être brisées.
Par Cynthia Ramsay Noel
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